“Oh je sais, je sais, l’espoir que quelque chose ou quelqu’un cherche à s’adresser à nous, à percer le mur de notre solitude ou de notre autisme, est bien ténu, bien chimérique ! Mais c’est aussi un espoir profondément enraciné en nous, une sorte de foi enfantine dont rien ne saurait nous détourner parce qu’elle nous protège de la peur et du désespoir. La chambre des enfants est plongée dans le noir mais la maison n’est pas vide. Point si lointains, dans l’Olympe de la salle manger, des dieux omniscients et omnipotents devisent sous le soleil de la suspension.”
~ Aranelle, in L’Autre rive, by Georges-Olivier Châteaureynaud
La chambre des enfants est plongée dans le noir…
May 21st, 2009 § 1 comment
Ah la la! la prose de Châteaureynaud ! Magnifique. Et le propos n’est pas mal non plus… Dans un roman si dense, il faudrait “sortir” bien d’autres citations… Mais celle d’Aranelle est très bien choisie…